depuis que j'ai ouvert ce blog, je m'aperçois que

depuis que j'ai ouvert ce blog, je m'aperçois que finalement je n'ai pas beaucoup parlé d'amour.

Il y a un livre qui s'appelle : les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus et au milieu de toutes ces différences apparaissent les enfants qui engloutissent le couple, dur, dur, dans les toutes premières années du bébé, pour le couple d'en rester un, on court de droite à gauche, de la nounou à son boulot, des courses à la nounou, de la préparation du repas du soir au bain du bébé et l'on s'affale le soir devant la télé.

Les années filent à toute vitesse, les enfants ont grandi, ils n'ont plus tant besoin de nous, et on se retrouve devant un bon copain, et on ne sait plus parler d'autres choses que des enfants, et la route ensemble est encore longue.

Alors les hommes et les femmes sont-ils faits pour vivre ensemble ? Frédéric Beigbeder prépare le scénario de son tout premier succès littéraire -1987-  : l'amour dure trois ans.

Décourageant ! dans ces conditions, à quoi bon se donner tout ce mal, à quoi bon s'engager, à quoi bon faire des enfants, à quoi bon faire des compromis ?

Et pourtant c'est si bon, si indispensable d'aimer, de se sentir désirée, de se sentir belle dans les yeux de son chéri. C'est si bon de se réveiller le matin, mal coiffée, pas maquillée et de sentir son corps chaud contre le nôtre ! Comment peut-on vivre sans ces moments là ?

Tout autour de moi vivent des femmes seules, avec des enfants mais sans maris, on les sent aigries, en attente d'un regard, elles s'habillent pour qui le matin devant leur glace ? pour elles, bien sûr, moi aussi, le matin quand je me regarde dans la glace et que je me trouve belle, cela suffit à me faire passer une bonne journée ! Mais est-ce suffisant à longue échéance ?